Le clan Clinton de retour à la Maison Blanche Infos internationales

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A moins d’un cataclysme, le prochain président des Etats-Unis sera une femme : Hillary Clinton. Seuls les mougeons qui croient encore en la démocratie ou au vote électronique, sont dans le doute. Donald Trump n’est qu’un faire-valoir, comme Jean-Marie Le Pen en 2002 contre Jacques Chirac. Ce dernier (comme Hillary Clinton aujourd’hui) avait derrière lui tout l’establishment politique, économique et médiatique. Seize ans après Bill, Hillary Clinton s’apprête donc à s’installer dans le bureau ovale de la Maison Blanche pour le pire…et surtout pour le pire.

Le plan de vingt ans

Bill Clinton, originaire de l’Arkansas, dans le sud des Etats-Unis, est issu d’une famille difficile avec un père mort avant sa naissance et un père adoptif alcoolique, volage et violent. Ses études l’ont mené des Universités américaines de Georgetown à Yale, où il suivra notamment les cours d’un certain Carroll Quigley, auteur du livre « Tragedy and Hope » dans lequel l’auteur décrit le fonctionnement des élites mondialistes : « Le but des banquiers internationaux étaient de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées et capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son entièreté… un contrôle s’exerçant de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert à travers des accords secrets résultants de réunions et de conférences privées » . Bill Clinton bénéficiera ensuite d’une bourse d’étude Rhodes (du nom de Cecil Rhodes, dont vous pouvez retrouver le portrait dans la lettre AIL n°10 : « Cecil Rhodes, le géniteur de la canaille mondialiste ») lui permettant d’aller étudier en Angleterre, dans la célèbre université d’Oxford.
Hillary Rodham est issue d’une famille aisée du nord des Etats-Unis, à Chicago ; ses études l’ont conduit de l’Université féminine de Wellesley à celle de Yale où elle y rencontre Bill Clinton en 1969. Ce dernier a déjà une réputation de coureur de jupons : on dit qu’il avait à cette époque déjà plus de trois partenaires par semaine. Bill Clinton est non pas attiré par le look retro et les habits d’un autre âge, ainsi sa queue de cheval et ses lunettes en culs de bouteilles, mais par l’extrême intelligence d’Hillary, une personne avec qui il peut discuter politique.

A la fin de leurs études, Bill Clinton souhaite s’établir dans l’Arkansas, où il s’était juré d’en devenir le gouverneur, alors qu’Hillary le pousse à migrer vers les grandes villes du nord. En 1975, ils se marient et mettent en place un « plan de 20 ans » censé les mener jusqu’à la Maison Blanche. Hillary, qui a refusé de prendre le nom de « Clinton », se décide à suivre Bill dans l’Arkansas (qu’elle déteste) et s’installe en tant qu’avocate, mais se place surtout en tant que conseillère de son mari.
Bill Clinton, professeur d’université, est d’abord élu procureur de l’Arkansas en 1976, puis gouverneur du même état en 1978, grâce à un talent d’orateur que personne ne conteste. Ces deux années à la tête de l’Etat se révéleront catastrophiques : les belles promesses de Clinton n’étant pas suivi des faits, notamment celle de ne pas augmenter les taxes puisque le gouverneur a mis en place une très impopulaire vignette automobile pour renflouer les caisses. C’est bien connu, « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent » et Bill Clinton en fera les frais en étant battu en vue de sa réélection en 1980.

Bill Clinton à la Maison Blanche

Après avoir regagné le cœur des Arkansasais à trois reprises, la Clan Clinton voit enfin son « plan de 20 ans » devenir réalité : Bill Clinton est élu 42e président des Etats-Unis en 1992, puis réélu en 1996. Il est important de noter que depuis l’université jusqu’au bureau ovale, Bill Clinton continue de côtoyer des femmes, beaucoup de femmes avec l’aval de ses plus proches conseillers, dont sa femme qui ferme les yeux sur les infidélités de son mari, ce qui tend à prouver que leur union ne tient qu’à une incroyable ambition politique. Sa plus proche secrétaire est même chargée de trouver des arrangements pour que des rencontres aient lieu au sein même de la Maison Blanche. Quelques-unes de ses anciennes maitresses, comme Paula Jones, ont révélé leur liaison et ont porté plainte pour harcèlement, au moment de la réélection de Bill Clinton en 1996. Les Républicains tenteront de discréditer le président par ce biais, mais Bill Clinton obtiendra un non-lieu dans ces affaires de mœurs. Lui et sa femme, sont très bien entourés et la très longue liste des conquêtes féminines de Bill demande beaucoup d’attention de la part de l’équipe Clinton afin d’acheter le silence de celles qui pourraient être tenté de parler.

A deux doigts de la destitution

La réélection en poche, l’entourage des Clinton a-t-il baissé la garde ? Toujours est-il que la jeune stagiaire Monica Lewinsky tape dans l’œil de notre volage Président qui ne peut résister bien longtemps. La liaison qu’ils entretiennent durera longtemps, elle se fera dans la Maison Blanche, au nez et à la barbe d’Hillary et de leur fille Chelsea. Le piège se referme sur Bill Clinton qui a laissé des traces de cette liaison : sur la robe de Monica Lewinsky d’abord et sur des enregistrements téléphoniques qui ne tardent pas à être rendus public et qui contredisent le président lorsque celui-ci affirme devant le peuple américain, puis devant un juge et sous serment, qu’il n’a pas eu de relation sexuelle avec la jeune stagiaire. Les américains veulent bien pardonner les infidélités de Bill mais pas le parjure. Après une enquête qui coutera plus de 4,4 millions de dollars aux contribuables américains, le processus de destitution est enclenché par les Républicains. Comme Anne Sinclair, Hillary fera bonne figure en public, et malgré la colère et l’humiliation, elle soutiendra toujours son mari car elle sait que son avenir politique dépend de son union. La destitution de Bill Clinton passait obligatoirement par le Sénat, or ce dernier était à majorité Démocrate ; il s’en sortira miraculeusement et par le plus grand des hasards, plusieurs évènements détourneront l’attention des américains de ce scandale : les ambassades étasuniennes sont attaquées simultanément le 7 aout 1998 au Kenya et en Tanzanie faisant 224 morts et 5 000 blessés et pour lesquels le Saoudien Khalid al-Fawwaz a été reconnu coupable, puis ce sera ensuite l’embrasement dans les Balkans qui retiendra l’attention de l’opinion publique en 1999. Dans cette guerre évitable où la responsabilité des Etats-Unis n’est plus à démontrer, Bill Clinton s’investit pleinement en faisant bombarder des positions serbes, via l’OTAN. Pire encore, les Etats-Unis arment et soutiennent des groupes djihadistes venus d’Afghanistan, ces derniers se livrent, au sein même de l’Europe, à des actes de barbarie.
Alors que la présidence de Bill Clinton arrive à son terme et avec elle le “plan de 20 ans”, la première dame se prépare à prendre le relai de son cher mari en briguant une place au Sénat pour l’Etat de New York. A la toute fin de son mandat, Bill Clinton abrogera le Glass-Steagall Act (séparation entre la banque de dépôt et la banque d’investissement) que même les membres de son parti tiendront pour responsable de la crise des subprimes et essaieront de rétablir (Bernie Sanders). Certainement un petit cadeau pour ses généreux contributeurs.

Pour conclure les années passées à la Maison Blanche, la tradition veut que chaque président érige un monument à son image : Bill Clinton fera construire le Clinton Presidential Center and Park (dont il s’est réservé la plus belle suite au dernier étage) à LittleRock dans l’Arkansas, pour une valeur de 165 millions de dollars, financé par sa toute jeune fondation Clinton.

La fondation « philanthropique »

Le « plan de 20 ans » n’étant pas terminé, il est temps de préparer le tour de Madame. En 1999, Hillary Clinton se fait élire comme Sénatrice de l’Etat de New-York pendant que Bill s’occupe de la fondation Clinton. Est-il utile de rappeler qu’aux Etats-Unis, une fondation est une véritable pompe-lessiveuse d’argent (voilà pourquoi Bill Gates y a injecté 95% de sa fortune dans la sienne) qui permet de récolter énormément de dollars sans payer le moindre impôt ? Une enquête du Washington Post a montré en 2010 que cette fondation devait énormément à l’Arabie Saoudite, Dubaï, le Koweït et le Qatar qui y ont injecté des millions de dollars, de même que les multinationales Google, Cisco et Yahoo.

Un autre personnage, le milliardaire américain Jeffrey Epstein a lui aussi déclaré avoir aidé la fondation Clinton avant d’aller en prison pendant 13 mois pour prostitution sur mineur. Ce sulfureux personnage était connu pour organiser des orgies sexuelles sur une ile privée appelée « Sex Slave Island ». Bill Clinton apparait officiellement 11 fois sur la liste des passagers du Boeing privée de M. Epstein entre 2001 et 2003, officieusement, ce serait plus de 26 voyages que l’ancien président aurait effectué sur cette île. Un autre nom apparait dans les petites carnets de M. Epstein, celui de Donald Trump qui a avoué, en 2002, connaître Epstein depuis quinze ans. Une plainte a même été déposée contre Trump pour viol, puis retirée pour la modique somme de 125 millions de dollars.

La fondation Clinton, sous couvert d’actions caritatives, est une machine de guerre au service du clan Clinton pour accéder de nouveau au pouvoir. Son fonctionnement est simple : d’un côté les généreux donateurs ouvrent leurs portefeuilles en attendant un retour sur investissement. Ainsi les conflits d’intérêts se sont multipliés, comme nous le montre l’excellent documentaire « Clinton Cash » qui curieusement, n’a pas été beaucoup relayé par nos médias. Il y a quelques jours encore, la chaîne TV US Fox News a montré comment une généreuse famille donatrice Nigériane, la famille Chagoury, avait bénéficié des largesses du département d’Etat US qui a eu la gentillesse de racheter tous les biens immobiliers d’une société dans laquelle cette famille avait des intérêts : la South Energyx Nigeria Limited .
De l’autre côté, l’argent de la fondation Clinton arrose un nombre infini d’associations dans le but de promouvoir les Clinton et leurs ambitions électorales. Devant ces scandales à répétition et suite la demande insistante de Donald Trump de contrôler la Fondation Clinton, le clan n’a pas eu d’autre choix que d’accepter de mettre en veille cette fausse association caritative en cas de victoire de Mme Clinton en novembre prochain.

Autre étrangeté au sujet de cette fondation, alors que la candidate à la Maison Blanche a durcit le ton avec la Russie sur la situation en Ukraine, un article du Wall Street Journal nous apprend que la fondation Clinton a travaillé d’arrache pieds, avec l’aide des plus grandes entreprises US, le département d’Etat américain et l’administration Poutine, pour aider la Russie à bâtir sa Silicon Valley…au service de l’armée Russe !

Alors qu’Hillary Clinton affirmait que l’affaire Monica Lewinsky avait ruinée sa famille, on estime aujourd’hui que la fortune visible des Clinton (tel un iceberg) dépasse les 100 millions de dollars et que la fondation Clinton a reçu à ce jour plus de 2 milliards de dollars de dons !

Les casseroles du clan Clinton

Après avoir été battu dans sa quête de la Maison Blanche durant la primaire Démocrate de 2008 par un illustre inconnu, Barack Obama, l’heure est venu pour Hillary Clinton de prendre sa revanche. Exit les Sénateurs traitres qui avaient osé donner leur voix à son challenger plutôt qu’à sa candidature. Chez les Clinton, on a la mémoire longue et Bill s’est chargé personnellement d’aller supporter chaque candidat se présentant contre ces renégats, quelle que soit sa couleur politique.

Il circule par ailleurs sur la toile une liste de noms de personnes ayant côtoyé le clan Clinton et qui sont passés de vie à trépas dans des circonstances mystérieuses. D’aucuns affirment qu’il s’agit d’une énième théorie du complot ou que ceci n’est qu’un malencontreux hasard. Malheureusement pour les chasseurs de « hoax », le 2 août dernier, l’avocat Shawn Lucas, qui travaillait sur une affaire fraude présumée lors du vote pour désigner le représentant du parti à la course à la Maison Blanche lors de la convention des Démocrate en juillet dernier, a été retrouvé sans vie à son domicile. Encore un malheureux hasard.

Face à Donald Trump qui a endossé l’habit de l’horrible raciste, xénophobe, Hillary Clinton a derrière elle toute l’Oligarchie occidentale. Pour s’en persuader, il suffit de regarder les soutiens qui œuvrent pour sa candidature : toutes les banques, toutes les multinationales, tous les think tank, toutes les associations, tous les médias sont derrières la candidature de Mme Clinton, avec en tête la Fondation Soros qui a donné plus de 7 millions de dollars . Au diable les casseroles (qui ne manquent pas) de l’ancienne Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, au diable ses déclarations, au diable son entourage sulfureux, au diable ses problèmes de santé, le système a choisi Hillary pour s’installer dans le bureau ovale pour les quatre prochaines années.

En plus de l’épée de Damoclès, représenté par les mœurs de Bill, qui menace à chaque moment les Clinton, plusieurs autres affaires pourrissent la campagne d’Hillary, notamment celles de Benghazi et des emails confidentiels.

Bill vole au secours d’Hillary

L’affaire des emails « top secret » a largement été commentée dans les medias américains : la candidate à la Maison Blanche ayant ignoré les procédures sécuritaires en utilisant son serveur personnel non protégé pour recevoir et pour envoyer des milliers d’emails classés « top secret ». La faute a été prouvée et ces emails se sont retrouvés tout naturellement sur le site Internet de Julian Assange, Wikileaks. On y apprend comment l’administration US a armé les rebelles modérés syriens que nous connaissons bien et qui « font du bon boulot », selon notre ancien ministre Laurent Fabius .

Hillary Clinton a donc été convoqué par le FBI pour un interrogatoire de plus de trois heures qui aurait du déboucher sur une mise en accusation, mais au même moment, Bill Clinton croisait la ministre de la Justice US, Loretta Lynch, sur le tarmac de l’aéroport de Phoenix : leur deux avions se sont retrouvés au même moment, au même endroit. Les chasseurs de hoax nous diront qu’il s’agit certainement d’un nouveau hasard. Cette affaire dans l’affaire qui a éclaté dans les journaux US, a fait dire à Hillary Clinton que Bill Clinton et Loretta Lynch n’ont fait « qu’échanger des plaisanteries ». Quelques jours plus tard, sous l’injonction de cette même ministre de la Justice, l’affaire a été classée sans suite…comme par hasard.

Le comportement bizarre d’Hillary Clinton

Ceux qui observent cette campagne ont certainement constaté le comportement curieux de Mme Clinton ces derniers jours avec ses bouffées délirantes, ses quintes de toux, ses oublis et son rire démoniaque. En décembre 2012, elle avait été admise à l’hôpital pour quelques jours, officiellement pour soigner une commotion cérébrale, mais nous annoncions déjà qu’il s’agissait d’un problème beaucoup plus grave qui touchait la secrétaire d’Etat américaine : un caillot de sang dans le crâne ou une tumeur au cerveau. Bien sûr, ceci avait été qualifié de théorie du complot.

La candidate à la Maison Blanche serait sous traitement à base de Provigil, un médicament qui favorise le réveil pour les patients atteints par la maladie d’Alzheimer, de Parkinson ou de Narcolepsie.

Les néoconservateurs soutiennent Hillary Clinton

Dans cette dernière ligne droite vers la Maison Blanche, tous les coups son permis et tous les soutiens sont les bienvenus, même s’ils viennent des conservateurs qui sont en principe pour la plupart dans le camp des Républicains. Ainsi, Robert Kagan, le co-fondateur du think-tank Project for a new american century, qui a joué un rôle de premier plan dans la promotion d’une invasion unilatérale de l’Irak par les États-Unis, vient d’apporter son soutien à Hillary Clinton.

Robert Kagan, dont la femme n’est autre que Victoria Nuland, la diplomate américaine en première ligne lors du coup d’Etat en Ukraine en 2014. D’aucuns se souviennent, à l’exception des mougeons, de sa conversation téléphonique avec l’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey R. Pyatt, ou elle désigne Arseni Iatseniouk comme devant être le prochain leader en Ukraine et ou elle n’a que faire de l’avis des Européen; son « Fuck EU » restera pour longtemps comme un des plus grands scandales diplomatiques .

Depuis leurs débuts en politique, les Clinton ont bien changé : jadis opposés à la guerre, supporter de JFK et de Martin Luther King, il est difficile de distinguer la politique d’Hillary Clinton à celle va-t-en-guerre de George W Bush (qu’elle a soutenu en 2003 lors de la seconde guerre d’Irak). Ses sorties médiatiques bellicistes contre la Russie et l’Iran (elle a récolté plus de 2 millions de dollars de la part des lobbies sionistes), son rire démoniaque lorsqu’elle apprend en direct la mort de Khadafi, sa négligence et son cynisme après l’attaque du consulat de Benghazi en 2012 qui a fait 16 morts : 4 américains, dont l’ambassadeur et 12 libyens, peuvent nous laisser craindre un avenir de sang et de larmes. Le 14 mars 2016, Hillary Clinton déclarait dans une interview sur MSNBC que « les États-Unis n’ont pas perdu un seul homme en Libye » ! Ajoutant que la Libye s’était « débarrassée d’un dictateur et l’a remplacé par un État qui est presque démocratique et fonctionnel ». Au même moment, Ban Ki-moon, secrétaire générale de l’ONU, en visite en Tunisie s’était dit « alarmé » par la montée en puissance de l’organisation État islamique en Libye, appelant les citoyens libyens à l’unité pour y faire face. On est pas à un mensonge, ni à une casserole près chez les Clinton.

Prions pour que la diabolique Mme Clinton, malgré son dysfonctionnement du cerveau, retrouve un peu de lucidité, comme ce fut le cas en 2009 lorsqu’elle déclara sur CNN à propos de la création d’Al-Qaïda: « (…) les gens que nous combattons aujourd’hui, nous les avons soutenu il y a 20 ans. Nous l’avons fait parce que nous étions enfermé dans un conflit avec l’Union Soviétique qui avait envahie l’Afghanistan, et nous ne voulions pas qu’elle contrôle l’Asie Centrale. Alors, on s’est mis au travail : Ronald Reagan avec le congrès et le soutien des Démocrates se sont dit : vous savez quoi, c’est une super idée, traitons avec l’ISI (Inter-Services Intelligence) et les militaires pakistanais, et recrutons ces moudjahidines. Faisons aussi venir des gens d’Arabie Saoudite et d’ailleurs, et laissons les importer leur mouvement Wahhabite. (…) Nous avons ensuite quitté le Pakistan, on leur a dit Ok, débrouillez-vous avec les missiles Stingers qu’on a laissé partout dans votre pays, débrouillez-vous avec les mines posées tout le long de la frontière et finalement, on ne veut plus rien avoir à faire avec vous et on va même vous sanctionner. »

Gagner une élection américaine demande beaucoup d’argent (et des machines de vote électroniques bien paramétrées). Les généreux donateurs Saoudiens, Qataris et ceux aux Etats-Unis représentés par des fonds de pensions et autres multinationales, attendent des retours sur investissement. Aucun programme électoral ne pourra résister à cette réalité, le président n’est qu’une illusion démocratique, encore plus aux Etats-Unis où les dépenses des campagnes électorales se chiffrent en millions de dollars (A l’heure où nous écrivons ces lignes, les chiffres sont de 435 millions de dollars pour Hillary Clinton, 137 millions pour Donald Trump). Il est donc déjà entendu que l’élection d’Hillary Clinton à la Maison Blanche ne changera rien sur la politique intérieure des Etats-Unis, rien sur la politique internationale des Etats-Unis, donc rien pour nous.

Il est minuit, votez braves gens !

David Bonapartian

Article tiré de la Lettre AIL n°15 (septembre 2016). Abonnez-vous à l’Agence Info Libre..

 

Commentaires récents

  1. Grosfab

    Étrange…. Quand on commence la lecture, on ne peut plus s’arrêter…
    J’essaie de chercher un peu d’espoir, au quotidien, c’est râpé pour ce jour …
    Brillamment mis en écriture comme à l’habitude… un régal !

  2. Pasdupe

    En route pour le pire alors ?
    Je crains que l’Europe vienne s’ajouter à leur terrain de jeux destructeurs.

    1. Pasdupe

      Le cataclysme a eu lieu. L’oligarchie, par le clan Clinton interposé, a perdu la partie, pourtant quelle débauche de moyens. C’est un séisme politique qui me réjouit assez et dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences. Le phénomène Trump permet déjà de constater la perte d’influence considérable des grands médias et de leur propagande sur l’opinion publique. OUF !
      Une nouvelle ère a commencé. Le politiquement correct est moribond. La vraie politique est de retour. Enfin, il faut l’espérer.

  3. Nano

    on peut juste admettre qu’on c’est tous plantés, de là à dire que c’est une défaite de l’oligarchie je ne sais pas, en tout cas

  4. Nano

    Bien des gens sont atterrés aujourd’hui, victoire? hmmmm n’oublions pas qu’il reste une marionnette et face aux lobbys il fera pas le poids, puis le type veut quand même bâtir un mur, fin bref ça confirme le déclin du monde occidental.

  5. il popolo

    Alors l’AIL, on n’a pas le moral ? C’est une belle farce tout de meme ! Entre PICSOU et DONALD, les etats uniens ont choisi DONALD. C’est tres sain ou saint, comme on voudra .

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